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Les Jeunes du Renouveau charismatique catholique de Cotonou célèbrent la Galilée 2025 d’une manière particulière

Le 21 avril 2025, les jeunes charismatiques ont pris d’assaut l’école internationale de prière et d’évangélisation « Jeunesse Bonheur » pour célébrer l’édition 2025 de la Galilée. Cette journée a été marquée par de nombreuses surprises et des moments intenses de spiritualité et de fraternité.

Ils ont quitté le confort et l’aisance de la plage pour choisir un cadre d’éducation et de recueillement. Eux, ce sont les jeunes charismatiques du diocèse de Cotonou. À l’occasion de la Galilée des jeunes, le service de la coordination des jeunes du RCC Cotonou a changé les habitudes. La plage de Fidjrossè, lieu habituel de la réjouissance pascale, a été remplacée par l’École Catholique Internationale de Prière et d’Évangélisation Jeunesse Bonheur. Le changement de cadre n’a aucunement empêché la fougue de la jeunesse de se manifester.

Comme une armée céleste rangée en ordre de bataille

Les 41,7 km qui séparent le centre-ville de Cotonou de Tori-Bossito n’ont pas empêché le rassemblement de près de 400 jeunes. L’école primaire publique de Tori-Bossito (Togoudo) a servi de point de ralliement à tous les jeunes charismatiques ayant répondu présents à l’appel. Aux environs de 9 heures, la caravane pédestre a démarré pour avoir pour point de chute l’école Jeunesse Bonheur. Durant le trajet de quelques kilomètres, des chants et danses ont rythmé la marche des jeunes. À l’aide de branches, de bassines et d’instruments de musiques, les jeunes charismatiques ont annoncé vaillamment la résurrection du Christ notre sauveur.

Un accueil des grands jours

Cette édition de la Galilée 2025 a été l’occasion pour de nombreux jeunes de découvrir l’École Catholique Internationale de Prière et d’Évangélisation Jeunesse Bonheur. L’hospitalité des pensionnaires de ce centre d’éducation ne s’est pas fait prier. Le directeur du centre, le père Cyrille Miyigbéna a formulé des mots de bienvenu à l’endroit des convives. À son tour, le directeur adjoint, le père Guy Guénolé Tankpinou, a placé quelques mots bienveillants. Après cela, le protocole d’accueil du centre a été mis à exécution. Entourés du directeur et du directeur adjoint, les élèves ont offert divers tableaux artistiques pour émerveiller leurs invités. Sous des applaudissements nourris, les résidents du centre ont chanté et dansé.

L’étape cruciale de présentation du centre a été assurée par les élèves qui, à tour de rôle, ont décliné leur identité. Des Ivoiriens, des Burkinabés, des Béninois de divers diocèses ont mis en lumière les différents volets de la formation de ce centre. Hommes et femmes ont tenté de susciter chez les jeunes charismatiques, l’envie de passer une année à écouter le seigneur dans ce centre.

Une eucharistie sous fond d’envoi en mission

L’Eucharistie a été présidée par le père Anaclet Lisboa, aumônier diocésain des groupes de dévotion à l’Esprit saint. Il a été accompagné par le père Guy Guénolé Tankpinon. Dans son homélie, l’aumônier a insisté sur la méthode dont dispose la jeunesse pour annoncer le Christ vivant. Pour le prêtre attaché à la jeunesse charismatique, il faudra que la couche juvénile repense à ses comportements. « Annoncer que Christ est ressuscité, c’est montré ses bonnes œuvres et bons comportements vis-à-vis de nos frères et sœurs ». Le prêtre qui a à charge près de 24 groupes charismatiques n’a pas manqué d’inviter les jeunes charismatiques à être fidèles à leur identité chrétienne. Face à ceux qui doivent être porteurs de l’évangile, il a dénoncé sans détour les comportements qui freinent l’épanouissement spirituel et matériel des jeunes. En plus des résolutions personnelles qu’il invite les jeunes à prendre, le père Lisboa montre le chemin de la chasteté et du mariage. La vocation sacerdotale et la vie religieuse ont aussi été mentionnées.

À sa suite, le père directeur adjoint du centre d’accueil a laissé une phrase forte qui a captivé l’attention de tous : « Quand le spirituel est assis, le matériel se mobilise ».

Tous unis pour la même cause

Au terme de la célébration eucharistique, le père Anaclet Lisboa a encouragé les jeunes à se mobiliser pour la cause de l’évangile. Il a tenu à féliciter tous les participants qui n’ont pas été découragés par le changement de cadre. Le père aumônier a salué la présence effective des deux précédents responsables diocésains de la coordination des jeunes du RCC Cotonou. Il s’agit du frère Jude Toho et du frère Bienvenu Guézo. Comme pour marquer la fraternité et l’union sacrée autour de la jeunesse, le père Anaclet a invité les anciens et le nouveau responsable à un exercice. Oscar Tavissa, actuel responsable de la coordination des jeunes du RCC Cotonou, a échangé des accolades avec ses prédécesseurs. Ce moment empreint de symbolisme a été applaudi par tous les jeunes et l’aumônier, considérant cela comme une passation de charge.

Le frère Oscar a tenu aussi à récompenser les paroisses les plus représentées. La station Sainte-Jeanne D’Arc de Zoundja Calavi a présenté la plus forte délégation avec 44 jeunes. Le second rang est attribué à la paroisse de Saint Albert Le Grand de Calavi avec 32 jeunes.

L’agape fraternelle et l’instant culturel

La suite de la journée a été marquée par l’agape fraternelle. Après le repas, des interprétations de chants ont été effectuées. Ce moment a permis à chaque délégation de partager de manière fraternelle les différents repas apportés.

Après le repas et avec l’énergie retrouvée, les jeunes ont esquissé des pas de danse à travers diverses animations. Les interprétations de chansons n’ont pas manqué au rendez-vous.

Une visite-surprise du maire d’Abomey-Calavi et du Berger diocésain

C’est dans cette ambiance festive que le berger diocésain, accompagné du maire d’Abomey-Calavi, a visité les jeunes. Porteur d’un message d’espoir, le professeur Charles Babadjide a exhorté les jeunes à croire que l’avenir est possible en Christ. Le Berger diocésain n’a pas manqué de prodiguer des conseils à l’endroit des jeunes charismatiques.

Angelo Evariste Ahouandjinou a enlevé sa casquette de maire de la cité dortoir pour décliner son identité de charismatique. Ce chrétien engagé en politique a suscité au sein des jeunes l’envie d’entreprendre. À la suite du Berger diocésain de Cotonou, il a discuté d’idées de projet avec ceux qui l’ont voulu.

C’est sur cette note d’espoir et d’ambition d’entreprendre que la journée a pris fin. Le frère Oscar Tavissa n’a pas manqué de rappeler les prochains rendez-vous de la jeunesse.

Loïc Evans MIDJO